Divagations du soir, espoir ?

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Vanitas vanitatis

Notez, je vous prie, que j’aurais résisté longtemps avant de finalement céder sur un malheureux coup de tête hier soir dimanche, aux alentours de minuit. Les plus caustiques, je les entend déjà, diront que ça me pendait au nez, que ça ne peut surprendre que les naïfs ou ceux qui me connaissent bien mal. Je suis sans doute un peu dans les deux cas ; je ne m’y attendais pas.

Lire la suite

Dernière visite ?

Je ne sais pas où il est, je ne sais pas qui a eu cette brillante idée ni qui a pris la photo, mais si je savais où le trouver, j’y courrais derechef. Preuve supplémentaire, diront les caustiques, d’une tendance lourde chez moi ; j’aime – du moins tout porte à le croire – m’entêter dans les mêmes erreurs.

Faut me comprendre, aussi : qui n’a jamais éprouvé la volupté de se baigner deux fois dans la même flaque de boue ? De retrouver sa bonne vieille mouise que tant d’efforts nous ont permis de rendre inextricable ?

Lire la suite

Zéphir

« T’as pas bientôt fini de t’observer la tronche?! » J’ai tourné la tête, un peu trop vite. Elle était assise sur le rebord de la baignoire, son regard félin cherchant encore le mien dans le miroir. Elle a penché la tête. Et j’adorais comme elle penchait la tête.

Lire la suite

Réminiscences

Quatres heures. Elle rêve soudain ! Je la sens qui me secoue alors qu’elle doit s’imaginer galoper à toute allure sur ce lit froissé où j’attends… mais quoi au juste ? Le sommeil m’a déserté depuis longtemps ; aucun être civilisé ne téléphonerait à une heure pareille – une visite n’en parlons pas.

Lire la suite

C’est où qu’on va quand ?

Ce que j’ai toujours trouvé curieux dans les transports en communs, c’est la manière que nous avons (je ne déroge pas à cette habitude) de choisir un endroit libre. Ça en dit long sur là où on se situe – ou, en général, on croit se situer – dans la microsociété embarquée dans le véhicule sur le point de se mettre en branle.

Lire la suite