Divagations du soir, espoir ?

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C’est où qu’on va quand ?

Ce que j’ai toujours trouvé curieux dans les transports en communs, c’est la manière que nous avons (je ne déroge pas à cette habitude) de choisir un endroit libre. Ça en dit long sur là où on se situe – ou, en général, on croit se situer – dans la microsociété embarquée dans le véhicule sur le point de se mettre en branle.

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Viaduc (de Guise)

– Que le diable vous étrangle ! murmura Sikes en grinçant des dents ; je voudrais bien vous tenir, les uns ou les autres, je vous ferais hurler encore plus fort…

Et voilà. Encore un coup ça ne loupe pas ; il dort. À quoi ça sert de lui lire des trucs d’aventures oussqu’on en a partout plein les mirettes pour qu’il me lâche à la première demi-page ? Non parce que moi, j’aimerais tout de même bien connaître la suite – et je ne peux pas lui faire le coup de progresser en loucedé dans l’histoire.

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Hérédité

Il fallait dire que la proposition était alléchante. Le notaire me l’avait dit lors de la succession, mais aurais-je simplement l’envie et le courage, le courage surtout, de m’occuper de tout ça ? Sans compter que je n’étais pas vraiment venu là pour ça, au départ, et que ça ne serait pas forcément du goût de Castor, cette affaire-là. Plutôt bonne pâte, le gamin, mais faudrait quand même voir à pas lui vendre des lampions pour des étoiles.

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Le pire aîné des Pyrennées

L’homme est au moins aussi étrange que son logis. C’est un philosophe silencieux comme les solitaires, abritant sa méfiance de paysan sous d’épais sourcils broussailleux.

C’est exactement le passage qui me revient en passant le seuil de chez René. Nous l’avions connu dans la force de l’âge, râblé et fort en gueule, et je retrouve un curieux vieil homme, noueux comme un cep, devenu un étranger avec les années. Heureusement, la malice de son regard me confirme que René est bien là, dans ce corps que les couches sédimentaires de l’âge ont forcé à s’assagir.

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Night in jail

Autrefois, le rossignol ne chantait pas la nuit. Il avait un gentil filet de voix et s'en servait avec adresse du matin au soir, le printemps venu. Il se levait avec les camarades, dès l'aube grise et bleue, et ravissait chacun jusqu’au soir des ses trilles et de ses délicats arpèges.

En ce temps-là, le monde était vaste, la lune était grosse et les marées majestueuses. Nous étions jeunes, en somme.

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Du nouveau (je vous rassure, c’est pas ici)

Vous voulez vous inscrire à mon fan club ? Découvrir mes photos pas volées par des paparazzi ? Bref, ma vie en vraie titille votre curiosité ?

Venez donc étancher votre inextinguible soif par ici \o/