Divagations du soir, espoir ?

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Chapitre 11

Domiiiiiiii ! Il est pourri ton rade ! Viens on se rentre !

Au début, ça lui avait paru une bonne approche, d’aller voir dans les points de chute connus de Serge si quelqu’un savait quelque chose, mais là, Marie commençait à la trouver longue et saumâtre, d’autant qu’il fallait bien consommer pour s’attirer la bienveillance de la population locale et que son foie manquait d’entraînement pour ce type d’épreuves.

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Le pire aîné des Pyrennées

L’homme est au moins aussi étrange que son logis. C’est un philosophe silencieux comme les solitaires, abritant sa méfiance de paysan sous d’épais sourcils broussailleux.

C’est exactement le passage qui me revient en passant le seuil de chez René. Nous l’avions connu dans la force de l’âge, râblé et fort en gueule, et je retrouve un curieux vieil homme, noueux comme un cep, devenu un étranger avec les années. Heureusement, la malice de son regard me confirme que René est bien là, dans ce corps que les couches sédimentaires de l’âge ont forcé à s’assagir.

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Hérédité

Il fallait dire que la proposition était alléchante. Le notaire me l’avait dit lors de la succession, mais aurais-je simplement l’envie et le courage, le courage surtout, de m’occuper de tout ça ? Sans compter que je n’étais pas vraiment venu là pour ça, au départ, et que ça ne serait pas forcément du goût de Castor, cette affaire-là. Plutôt bonne pâte, le gamin, mais faudrait quand même voir à pas lui vendre des lampions pour des étoiles.

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Viaduc (de Guise)

– Que le diable vous étrangle ! murmura Sikes en grinçant des dents ; je voudrais bien vous tenir, les uns ou les autres, je vous ferais hurler encore plus fort…

Et voilà. Encore un coup ça ne loupe pas ; il dort. À quoi ça sert de lui lire des trucs d’aventures oussqu’on en a partout plein les mirettes pour qu’il me lâche à la première demi-page ? Non parce que moi, j’aimerais tout de même bien connaître la suite – et je ne peux pas lui faire le coup de progresser en loucedé dans l’histoire.

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C’est où qu’on va quand ?

Ce que j’ai toujours trouvé curieux dans les transports en communs, c’est la manière que nous avons (je ne déroge pas à cette habitude) de choisir un endroit libre. Ça en dit long sur là où on se situe – ou, en général, on croit se situer – dans la microsociété embarquée dans le véhicule sur le point de se mettre en branle.

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Réminiscences

Quatres heures. Elle rêve soudain ! Je la sens qui me secoue alors qu’elle doit s’imaginer galoper à toute allure sur ce lit froissé où j’attends… mais quoi au juste ? Le sommeil m’a déserté depuis longtemps ; aucun être civilisé ne téléphonerait à une heure pareille – une visite n’en parlons pas.

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Zéphir

« T’as pas bientôt fini de t’observer la tronche?! » J’ai tourné la tête, un peu trop vite. Elle était assise sur le rebord de la baignoire, son regard félin cherchant encore le mien dans le miroir. Elle a penché la tête. Et j’adorais comme elle penchait la tête.

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Espoir ou retour au noir ?

Vous l’avez lu comme moi, un personnage étrange et attachant, en légère déshérence, a surgi sur un blog qui se tenait jusque-là (un peu trop) sagement dans son coin de toile.

Ma moindre surprise n’a pas été l’apparent intérêt d’au moins trois personnes[1] quant à son devenir ! Me voici donc poussé à lui donner sa chance, dans un chez lui tout exprès taillé[2].

Et puisque je me connais assez pour savoir que ça risque de ne pas avancer bien vite en l’absence de motivation forte, c’est à vous, ami(e ?) (s ?) lecteur qu’échoie la responsabilité de faire avancer le bonhomme.

Il est né d’amorces puisées ici et là par des blogueurs, j’aimerais donc que vous me lanciez sur de nouvelles amorces, à charge pour moi de sélectionner celles qui ouvrent des horizons intéressants ou inattendus. Le plus simple, c’est de passer par les commentaires, au pied de chaque billet, en commençant par celui-ci.

Si la mayonnaise prend, j’envisagerais assez un rythme de deux billets/semaine – parce que ça prend du jus, ces affaires-là, mine de rien, et que si je n’y prends garde, la pousse de mon superbe poil dans la main pourrait s’en trouver contrariée.

Bref, lâchez-vous, dites-moi ce que vous en pensez et ce que vous attendez, faites de moi votre chose et… heu… laissez un commentaire, quoi ^^

Notes

[1] sans compter le mien

[2] il se peut que quelques plâtres soient encore mal essuyés, mais on devrait rapidement trouver un rythme de croisière

Dernière visite ?

Je ne sais pas où il est, je ne sais pas qui a eu cette brillante idée ni qui a pris la photo, mais si je savais où le trouver, j’y courrais derechef. Preuve supplémentaire, diront les caustiques, d’une tendance lourde chez moi ; j’aime – du moins tout porte à le croire – m’entêter dans les mêmes erreurs.

Faut me comprendre, aussi : qui n’a jamais éprouvé la volupté de se baigner deux fois dans la même flaque de boue ? De retrouver sa bonne vieille mouise que tant d’efforts nous ont permis de rendre inextricable ?

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Vanitas vanitatis

Notez, je vous prie, que j’aurais résisté longtemps avant de finalement céder sur un malheureux coup de tête hier soir dimanche, aux alentours de minuit. Les plus caustiques, je les entend déjà, diront que ça me pendait au nez, que ça ne peut surprendre que les naïfs ou ceux qui me connaissent bien mal. Je suis sans doute un peu dans les deux cas ; je ne m’y attendais pas.

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