Certains soirs, pour faire mon intéressant, il m’est arrivé de monter sur une chaise, de me draper dans un torchon à carreaux et de déclamer une poignée de vers avec des accès de lyrisme proportionnels à mon taux d’alcoolémie. Il s’agissait de l’extrait suivant : « Chères images aperçues / Espérances d’un jour déçues / Vous serez dans l’oubli demain ». Parce que cette chanson, c’est un peu l’histoire de ma vie ; parce que Brassens , c’est un peu le plus grand chanteur à moustache de tous les temps ; parce que ces quelques vers, c’est aussi mon métier.

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