Castor de résistance
lundi 31 mars 2008 à 23:57 Divagations et insomnies 4 commentaires
« Et puis un jour, on ose relever la tête. Enfin, pour moi, cela s’est traduit comme cela : j’ai commencé à arpenter la vie en ne contemplant plus le sol, courbée que j’étais sous le poids de mon encombrant boulet, mais redressée, regardant les autres dans les yeux, et l’horizon vers lequel j’allais… Libre, finalement. Ce n’est pas ma faute si je suis la seule de ma cellule de résistance à n’avoir pas été capturée. D’ailleurs, c’est la faute des machos de la bande et leur manie de m’envoyer au ravitaillement. Les petits cons ! finissait-elle dans un sanglot. »
C’était quelqu’un, ma grand-mère !