Divagations du soir, espoir ?

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Oui, en fait… c’est vrai

Maintenant que l’affaire est mediatisée, que non seulement les sites internet, mais aussi la radio et la télé parlent de l’affaire, je me sens plus libre d’en parler. C’était comme un poids, une sorte de sac d’embrouilles pendu à mes basques comme une épée de Damoclès – vous voyez l’idée.

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Les poils roux de la brossse à dents

Il faut que je vous raconte… C’est une drôle d’histoire en fait, une histoire de brosses à dents ! Dingue !! En fait tout a commencé alors que j’étais chez B. toute la semaine dernière. Nous avions bien senti que quelque chose se tramait dans la salle de bain, et puis il fallait se rendre à l’évidence, il y avait des signes avant-coureurs qui ne trompent pas… Je parle bien sûr ici des très suspects poils roux qui faisaient des apparitions intempestives dans la baignoire.

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Et deux glaçons !

Il est trois heures du matin, je n’arrive pas à dormir. J’entends le bruit de la mer, des vagues qui s’écrasent contre la falaise en soupirant, en rongeant de leurs larmes les pierres insensibles. C’est à la fois beau, intensément mélancolique et un peu fatiguant. Et puis je me rassois sur le bord du lit. Quelque chose décidément me tracasse ; qu’est-ce que ce ressac vient foutre à Courbevoie ?

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Bon sang mais c’est bien sûr

Vous savez pas la dernière ? Il parait que j’ai un blog. Oui, oui, un de ces machins sur Internet où je raconte ma vie. Ça me revient d’un coup, là, sur le palier, en caleçon, à 4 heures 37, alors que je viens de relancer pour la troisième fois le chant des baleines à bosse.

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Rendez-moi l’écran blanc et les nuits noires

Certains soirs, pour faire mon intéressant, il m’est arrivé de monter sur une chaise, de me draper dans un torchon à carreaux et de déclamer une poignée de vers avec des accès de lyrisme proportionnels à mon taux d’alcoolémie. Il s’agissait de l’extrait suivant : « Chères images aperçues / Espérances d’un jour déçues / Vous serez dans l’oubli demain ». Parce que cette chanson, c’est un peu l’histoire de ma vie ; parce que Brassens , c’est un peu le plus grand chanteur à moustache de tous les temps ; parce que ces quelques vers, c’est aussi mon métier.

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Happy ending ?

Ça y est enfin. Cela fait des semaines que je pense à ce moment. Comme le dit le dicton coréen, « le meilleur moment quand on fait l’amour, c’est quand on monte les escaliers ». Un bordel monstre règne dans et sur mon bureau. Rien à battre. De toute façon, c’est pas comme si c’était inhabituel. Le désordre m’est pour ainsi dire consubstantiel et seule l’appréhension – légitime – me pousse à penser que mon fatras ordinaire puisse être un problème. Et puis il déborde pas dans l’escalier mon merdier de bureau, alors quoi ?

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Petites boîtes

L’humanité se divise en deux camps bien distincts que tout oppose irrémédiablement.

La ligne de fracture passe très précisément au milieu de la table de ma salle à manger… De l’autre côté, la multitude, les autres, les gens – ce merveilleux mot pour rejeter l’humanité hors de nous-mêmes. De mon côté, bien sûr, le raffinement, la curiosité, l’esthétique, le goût de la quiétude ; un certain art de vivre en somme.

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Castor de résistance

« Et puis un jour, on ose relever la tête. Enfin, pour moi, cela s’est traduit comme cela : j’ai commencé à arpenter la vie en ne contemplant plus le sol, courbée que j’étais sous le poids de mon encombrant boulet, mais redressée, regardant les autres dans les yeux, et l’horizon vers lequel j’allais… Libre, finalement. Ce n’est pas ma faute si je suis la seule de ma cellule de résistance à n’avoir pas été capturée. D’ailleurs, c’est la faute des machos de la bande et leur manie de m’envoyer au ravitaillement. Les petits cons ! finissait-elle dans un sanglot. »

C’était quelqu’un, ma grand-mère !

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