Autrefois, le rossignol ne chantait pas la nuit. Il avait un gentil filet de voix et s'en servait avec adresse du matin au soir, le printemps venu. Il se levait avec les camarades, dès l'aube grise et bleue, et ravissait chacun jusqu’au soir des ses trilles et de ses délicats arpèges.

En ce temps-là, le monde était vaste, la lune était grosse et les marées majestueuses. Nous étions jeunes, en somme.

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