Marqué (à la culotte ?)
vendredi 19 septembre 2008 à 12:30 Prémices et diversions #58 rss
Voilàtipas qu’un nouveau venu me fait passer une chaîne. À moi. Qui croyais être bien planqué sur mon coin de toile, persuadé que seuls quelques patients curieux me tomberaient dessus, me voilà sommé de répondre… à une des chaînes les plus sympa qu’on m’ait refilé. Un vrai truc de feignasse en plus. Qu’on en juge.
En gros, c’est principalement du copié-collé en 5 points.
1. Citer la personne qui nous a refilé la chtouille épinglé
C’est le bon Benjamin. Je ne suis plus sûr qu’il soit le dernier de sa fratrie comme son prénom le suggère, mais je sais de source sûre qu’il est hautement fréquentable.
2. Rappeler les règles
C’est couillon ce truc. Il faut rappeler des règles au milieu du chose au lieu de les suivre et de les laisser s’épanouir. Donc, 1 et 2, c’est fait, en 3 nous avons : attraper un livre, en 4, l’ouvrir à la page 123, en 5 recopier la cinquième ligne et les cinq lignes suivantes[1], en 5 « sourcer » (auteur, éditeur, année, toussa), en 6 et dernier, le point sadique, faire rebondir sur 4 autres victimes copains de la toile.
4. (ben oui, le 3 ça ne s’écrit pas)
Je précise que je respecte les retours à la ligne du bouquin
(…) l’estomac en les traitant de simulateurs. Une fois
qu’ils ont été morts, l’affaire est venue devant le
Parlement et les journaux en ont parlé. Bien en-
tendu, on nous a défendu de lire les journaux où
il y avait des articles là-dessus, et on a fouillé nos
cambuses sens dessus dessous pour voir si nous ne (…)
Avec tout ça, on a même pas pu terminer une seule pauvre phrase, ah là là !
5. Vous aurez bien sûr reconnu l’immortel chef d’œuvre
Le brave soldat Chvéïk (Dobrý voják Švejk en vo) de Jaroslav Hašek, dans sa version Folio traduite par Henri [Jindřich] Horejsí – par ailleurs poète en langue tchèque me dit Gleugleu – et © Gallimard 1932. Le bouquin que j’ai en main est sorti des presses Brodard et Taupin le 10 mai 2002 (dépôt légal le même mois), et le premier dépôt légal dans la collection est de juillet 1975 (on était jeune).
6. Où se révèle la cruauté de l’épinglé
Bon, alors, à qui repasser la chaude patate, main’nant ? Je pense bien sûr à Titi, que je n’ai pas embêtée depuis un moment, mais aussi à Agaagla (qui a bien du déjà y répondre, une littérateuse comme elle), à Franck, pour une fois que c’est pas lui qui me refile un truc et, si je rajoute Marie, j’aurais à peu près fait le tour de mes commentateurs qui ont un blog. Désolé jj coqueluche
J’ai encore deux billets sur le feu, donc je ne devrais pas (trop) tarder à revenir faire clignoter vos agrégateurs \o/
Soyez sages !
Notes
[1] précisons ici que la formulation qui m’est parvenue recopier à la 5e ligne, les 5 lignes suivantes
m’a laissé parfaitement perplexe : j’ai remonté la chaîne (pour m’apercevoir qu’il était initialement question de « phrases » et pas de « lignes » et qu’il y avait eu inflation en chemin (on est passé de « la cinquième phrase et les trois suivantes » aux cinq suivantes, puis, donc, aux lignes) – moi qui croyais que je serais vite rendu de cette petite chaîne, je suis tout désillusionné
1. Le vendredi 19 septembre 2008 à 13:04, par Franck
2. Le vendredi 19 septembre 2008 à 21:51, par Agaagla
3. Le vendredi 19 septembre 2008 à 21:53, par Marie
4. Le samedi 20 septembre 2008 à 11:14, par Lomalarch
5. Le samedi 20 septembre 2008 à 15:36, par Agaagla
6. Le samedi 20 septembre 2008 à 15:37, par Agaagla
7. Le dimanche 21 septembre 2008 à 14:09, par Titi
8. Le dimanche 21 septembre 2008 à 20:45, par Oïnkari
9. Le dimanche 21 septembre 2008 à 22:47, par Lomalarch
10. Le dimanche 21 septembre 2008 à 23:02, par Franck
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