Tanaron, le blog

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Bon sang mais c’est bien sûr

Vous savez pas la dernière ? Il parait que j’ai un blog. Oui, oui, un de ces machins sur Internet où je raconte ma vie. Ça me revient d’un coup, là, sur le palier, en caleçon, à 4 heures 37, alors que je viens de relancer pour la troisième fois le chant des baleines à bosse.

Je sais plus quand je l’ai ouvert, le blog. Je me rappelle vaguement qu’un certain nombre de relations m’y avaient poussé :
– Attends coco, faut pousser le hype ! Un truc où les gens auront l’impression de suivre les dessous de la vraie vie du critique, et en direct encore, ça va faire de toi un must have ; les rédactions vont s’arracher la collaboration du critique-qui-dit-tout !

Évidemment, me connaissant, ça ne pouvait que virer au critique-qui-dit-n’importe-quoi. Mais ça avait marché, un peu ; ça m’avait amusé un bon moment. J’avais même été cité à la radio au moins une fois. Mais dans les rédactions, tout le monde s’en tamponnait la rate avec allégresse de mes n visiteurs uniques par jour et de mes x commentateurs réguliers. Et puis ça m’amusait moins. Alors j’avais laissé la poussière s’accumuler sur le truc ; je me contentais de répondre aux commentateurs égarés et me promettais de m’y remettre sérieusement dès ma retraite.

Mais là, d’un coup, la possibilité d’avoir une réponse de parfaits inconnus à mon questionnement. Que des gens qui ne me sont rien, et dont ce n’est pas le métier, me disent quoi faire ; me lancer à l’aventure, ou m’acheter des boules Quiès ? D’un coup, ça me paraît un moyen tout à fait fun de tirer à pile ou face !

Alors je mets ce billet en ligne ; il est à peu près cinq heures du matin, et, bien sûr, pour le rogaton de nuit qui me reste, ça se passera auprès du doux moteur diesel qui ronronne dans mon lit, mais pour demain ?

Lâchez vos commmmz’ !


Déjà, on peine à le croire, la quatrième sablier du printemps de Kozlika, comme hier sur une amorce dénichée par Otir. À l’origine, l’amorce était de Krazy Kitty pour un billet[1] intitulé Chronique d'une thèse annoncée (ou pas). Lire le billet de la veille peut s’avérer éclairant si on tombe ici par hasard. Et, bien sûr, ce n’est pas fini ;-)

Notes

[1] un brin déprimant quand, comme moi, on n’a pas eu le courage de terminer sa maîtrise, mais ce n’est pas le sujet

Commentaires

1. Le vendredi 28 mars 2008, 00:38 par Franck

TIens voilà la suite du somnambule mélomane en caleçon \o/

2. Le vendredi 28 mars 2008, 07:51 par catherine

sur le palier, en caleçon, à 4 heures 37 ! Ben heureusement que j'ai pas de blog !

3. Le vendredi 28 mars 2008, 10:04 par Lomalarch

Héééé oui, catherine ! La prochaine fois que tu croiseras dans des escaliers un inconnu pensif en tenue légère à côté d’un tourne-disques (ça marche même, je crois, avec un baladeur numérique) tu sauras pourquoi…

Les blogs sont dangereux : ne faites pas ça chez vous, les enfants :-D

Franck > oui, je n’ai pas eu le cœur de l’abandonner définitivement à ses interrogations. Et puis j’avais dû être vexé de la baisse de commentateurs d’un jour sur l’autre : il me fallait enfoncer le clou ;-)