Tanaron, le blog

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Divagations et insomnies

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mercredi 2 avril 2008

Dernière visite ?

Je ne sais pas où il est, je ne sais pas qui a eu cette brillante idée ni qui a pris la photo, mais si je savais où le trouver, j’y courrais derechef. Preuve supplémentaire, diront les caustiques, d’une tendance lourde chez moi ; j’aime – du moins tout porte à le croire – m’entêter dans les mêmes erreurs.

Faut me comprendre, aussi : qui n’a jamais éprouvé la volupté de se baigner deux fois dans la même flaque de boue ? De retrouver sa bonne vieille mouise que tant d’efforts nous ont permis de rendre inextricable ?

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Vanitas vanitatis

Notez, je vous prie, que j’aurais résisté longtemps avant de finalement céder sur un malheureux coup de tête hier soir dimanche, aux alentours de minuit. Les plus caustiques, je les entend déjà, diront que ça me pendait au nez, que ça ne peut surprendre que les naïfs ou ceux qui me connaissent bien mal. Je suis sans doute un peu dans les deux cas ; je ne m’y attendais pas.

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lundi 31 mars 2008

Castor de résistance

« Et puis un jour, on ose relever la tête. Enfin, pour moi, cela s’est traduit comme cela : j’ai commencé à arpenter la vie en ne contemplant plus le sol, courbée que j’étais sous le poids de mon encombrant boulet, mais redressée, regardant les autres dans les yeux, et l’horizon vers lequel j’allais… Libre, finalement. Ce n’est pas ma faute si je suis la seule de ma cellule de résistance à n’avoir pas été capturée. D’ailleurs, c’est la faute des machos de la bande et leur manie de m’envoyer au ravitaillement. Les petits cons ! finissait-elle dans un sanglot. »

C’était quelqu’un, ma grand-mère !

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Petites boîtes

L’humanité se divise en deux camps bien distincts que tout oppose irrémédiablement.

La ligne de fracture passe très précisément au milieu de la table de ma salle à manger… De l’autre côté, la multitude, les autres, les gens – ce merveilleux mot pour rejeter l’humanité hors de nous-mêmes. De mon côté, bien sûr, le raffinement, la curiosité, l’esthétique, le goût de la quiétude ; un certain art de vivre en somme.

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dimanche 30 mars 2008

Happy ending ?

Ça y est enfin. Cela fait des semaines que je pense à ce moment. Comme le dit le dicton coréen, « le meilleur moment quand on fait l’amour, c’est quand on monte les escaliers ». Un bordel monstre règne dans et sur mon bureau. Rien à battre. De toute façon, c’est pas comme si c’était inhabituel. Le désordre m’est pour ainsi dire consubstantiel et seule l’appréhension – légitime – me pousse à penser que mon fatras ordinaire puisse être un problème. Et puis il déborde pas dans l’escalier mon merdier de bureau, alors quoi ?

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samedi 29 mars 2008

Rendez-moi l’écran blanc et les nuits noires

Certains soirs, pour faire mon intéressant, il m’est arrivé de monter sur une chaise, de me draper dans un torchon à carreaux et de déclamer une poignée de vers avec des accès de lyrisme proportionnels à mon taux d’alcoolémie. Il s’agissait de l’extrait suivant : « Chères images aperçues / Espérances d’un jour déçues / Vous serez dans l’oubli demain ». Parce que cette chanson, c’est un peu l’histoire de ma vie ; parce que Brassens , c’est un peu le plus grand chanteur à moustache de tous les temps ; parce que ces quelques vers, c’est aussi mon métier.

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jeudi 27 mars 2008

Bon sang mais c’est bien sûr

Vous savez pas la dernière ? Il parait que j’ai un blog. Oui, oui, un de ces machins sur Internet où je raconte ma vie. Ça me revient d’un coup, là, sur le palier, en caleçon, à 4 heures 37, alors que je viens de relancer pour la troisième fois le chant des baleines à bosse.

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Et deux glaçons !

Il est trois heures du matin, je n’arrive pas à dormir. J’entends le bruit de la mer, des vagues qui s’écrasent contre la falaise en soupirant, en rongeant de leurs larmes les pierres insensibles. C’est à la fois beau, intensément mélancolique et un peu fatiguant. Et puis je me rassois sur le bord du lit. Quelque chose décidément me tracasse ; qu’est-ce que ce ressac vient foutre à Courbevoie ?

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